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Selon le journal EnQuête, l'arrestation a été orchestrée suite à une information anonyme crédible concernant un projet d'émigration clandestine vers les îles Canaries par voie maritime. Des sources ont indiqué que l'embarcation suspecte se trouvait sur la plage de Ndiolmane à Bargny.
Initialement, les candidats à l’immigration clandestine devaient partir entre le 22 et le 25 novembre 2024, avec une probable date de départ fixée au samedi précédent l'arrestation. Les informations recueillies ont révélé que M. Seck accueillait chez lui un nombre indéterminé de candidats, en attente du jour du départ.
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Après plusieurs recoupements, les forces de l’ordre ont localisé M. Seck à son domicile dans le quartier Wakhande à Bargny. Lors de son interrogatoire, il a admis sa participation au trafic de migrants, bien qu’il ait insisté, sans convaincre, sur le fait qu'il était l'unique organisateur de cette opération.
Il a précisé qu’aucune date de départ n’avait encore été fixée, car le nombre de candidats n'était pas suffisant. M. Seck a également révélé avoir déjà encaissé 1 million de francs CFA, collectés auprès de quatre candidats logés chez lui en attendant le départ.
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Les candidats identifiés comprennent trois ressortissants étrangers et un Sénégalais : C. Doumbia, un jeune élève de 21 ans domicilié à Gongo en Gambie ; M. Diarra, maçon de 18 ans originaire du Mali ; D. Sall, un ouvrier de 23 ans ; et D. Barry, ferrailleur de 44 ans, venant de Guinée.
Interrogés par la police, ces candidats ont confirmé leur engagement dans le projet organisé par M. Seck et admis avoir versé des sommes allant de 150 000 à 400 000 F CFA. En conséquence, M. Seck a été placé en garde à vue pour trafic de migrants, alors que l’enquête se poursuit.