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Un vaccin prometteur contre ce cancer

Un cancer principalement traité par chirurgie

Le cancer du rein a une particularité : ces tumeurs ne sont pas sensibles aux médicaments de chimiothérapie, ni à la radiothérapie. Le traitement principal est donc la chirurgie : lorsque la (ou les) tumeur(s) sont localisée(s) et que l'autre rein est en bonne santé, on procède à une ablation du rein malade – c'est une néphrectomie. Après la chirurgie, il existe toutefois un risque de récidive relativement important.

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Des chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute (aux États-Unis) sont parvenus à mettre au point un vaccin qui limite justement ce risque de récidive. L'étude clinique de phase 1 s'est déroulée auprès de 9 patients atteints d'un carcinome des cellules rénales (CCR) de stade 3 ou 4. Les volontaires ont reçu un vaccin personnalisé, c'est-à-dire conçu pour reconnaître précisément la tumeur et provoquer une réponse immunitaire adaptée.

Un vaccin qui réduit le risque de récidive chez les patients opérés

operation du receveur de la première greffe de rein de porc génétiquement modifié

Bonne nouvelle : 34 mois après l'administration du vaccin (en plusieurs doses), aucun patient n'a connu de récidive de son cancer du rein. Et les effets secondaires enregistrés sont limités : il s'agit essentiellement de réactions locales au site d'injection et de symptômes grippaux. Pour confirmer l'efficacité de ce vaccin, d'autres études cliniques seront cependant nécessaires.

greffe de rein

L'Association pour la recherche sur les tumeurs du rein affirme que "plus de 95 % des récidives surviennent dans les 5 premières années du suivi" après l'intervention chirurgicale. "Les récidives deviennent très rares après 10 ans." Ce suivi, réalisé par le médecin urologue ou oncologue "se fait tous les 3 mois, 6 mois ou tous les ans en fonction du risque."

Source : Nature

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