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Si vous ne voulez pas souffrir de dépression, prenez votre petit-déjeuner à cette heure

Prendre son petit-déjeuner avant 9 heures du matin pourrait réduire considérablement le risque de souffrir de dépression, selon une étude récente. Des chercheurs du premier hôpital affilié à l’université Jiaotong de Xi’an, en Chine, ont mené une enquête approfondie sur les habitudes alimentaires matinales de près de 24 000 adultes pendant 11 ans.

Leurs résultats, publiés dans The Journal of Affective Disorders, ont été relayés par la presse britannique. Ils révèlent que les personnes ayant l’habitude de prendre leur premier repas après 9 heures du matin étaient 28 % plus susceptibles d’avoir une humeur maussade et des problèmes de santé mentale que celles qui mangeaient avant 8 heures.

Des conséquences sur la santé mentale

Niébé au petit déjeuner

Les chercheurs ont également constaté que sauter complètement le petit-déjeuner avait un impact tout aussi néfaste sur le bien-être psychologique. En effet, les personnes qui prenaient soin de manger dès le matin étaient moins susceptibles d’être diagnostiquées comme souffrant de dépression que celles qui sautaient régulièrement ce repas.

Les raisons exactes expliquant pourquoi un petit-déjeuner tardif ou inexistant affecte autant la santé mentale restent incertaines. Une hypothèse avancée est que le fait de manger plus tard ou de ne pas manger du tout pourrait être un indicateur de troubles du sommeil, d’un mode de vie sédentaire ou d’un manque de motivation quotidienne, autant de signaux avant-coureurs potentiels de troubles psychologiques.

La consommation de fruits trois fois par jour pouvait aussi réduire le risque de diagnostic de dépression

Cette étude chinoise n’est pas la seule à s’intéresser au lien entre alimentation et santé mentale. D’autres recherches ont démontré que ce n’est pas seulement l’heure des repas qui compte, mais aussi leur composition.

Café au lait

Des chercheurs de la Yong Loo Lin School of Medicine de l’université nationale de Singapour ont montré que la consommation de fruits trois fois par jour pouvait réduire le risque de diagnostic de dépression de 21 %. Leur étude, menée sur 20 ans auprès de 13 000 participants, suggère que les niveaux élevés d’antioxydants et de composants anti-inflammatoires présents dans les fruits jouent un rôle clé en réduisant le stress oxydatif.

Si ces études mettent en avant l’importance du petit-déjeuner et de la consommation de fruits, elles rappellent surtout que l’alimentation joue un rôle clé dans notre bien-être mental. Adopter de bonnes habitudes alimentaires, comme manger tôt et privilégier les aliments riches en nutriments, pourrait être une stratégie simple et efficace pour réduire le risque de troubles de l’humeur.

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