Pulse logo
Pulse Region

Ce poisson riche en protéines peut réduire les taux de cholestérol en 3 semaines (ETUDE)

Dans les sociétés modernes, les régimes alimentaires riches en aliments transformés et pauvres en fibres ont entraîné une hausse marquée des maladies chroniques. En réponse à cette tendance alarmante, des chercheurs ont conçu un nouveau régime appelé « NiMe » (pour « Non-industrialized Microbiome Restore »), dont les résultats préliminaires sont prometteurs.

Les scientifiques se sont inspirés des habitudes des sociétés non industrialisées. Cette approche novatrice, décrite dans une étude publié dans la revue Cell, pourrait transformer la manière dont nous agissons pour prévenir les risques d’obésité, de diabète et de maladies cardiaques.

Teste de Diabete

Des bénéfices en trois semaines

L’étude a révélé des améliorations significatives sur le plan métabolique et immunologique des participants, même sur une courte durée. En seulement trois semaines, les personnes ayant suivi le régime NiMe ont constaté une perte de poids, accompagnée d’une diminution du mauvais cholestérol de 17 %, d’une réduction de la glycémie de 6 % et d’une baisse de la protéine C-réactive de 14 %, ce qui constitue un marqueur lié à l’inflammation et aux maladies cardiaques.

Crise cardiaque (infarctus) : Comment la reconnaître et l'éviter ?

Ces améliorations sont attribuées à des modifications bénéfiques du microbiome intestinal, qui joue un rôle crucial dans la digestion, l’immunité et le métabolisme.

Le rôle clé du microbiome

Le régime NiMe inclut également la consommation de Lactobacillus reuteri, une bactérie bénéfique présente dans les intestins des populations de Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais rare dans les microbiomes occidentalisés. L’étude a démontré que ce régime permettait à cette bactérie de mieux persister dans l’intestin tout en réduisant les bactéries pro-inflammatoires et les gènes nuisibles.

Les travaux précédents de l’équipe du professeur Jens Walter en Papouasie-Nouvelle-Guinée avaient révélé un microbiome intestinal beaucoup plus diversifié chez les populations rurales, avec des bactéries se nourrissant de fibres alimentaires et de faibles niveaux de bactéries pro-inflammatoires.

Avec TOP SANTE

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.

Prochain Article