Une pratique en vogue : "le Ganalé". Des pèlerins de retour des Lieux saints de l’Islam, sont fêtés grandiosement.
Pourtant, c'est une pratique en parfaite contradiction avec les principes de l’Islam, a dénoncé l’Imam Moctar dans l’émission «La voie des croyants».
Ce sont festivités qui sont aux antipodes des principes de l’Islam. L'artiste Mya Guissé, accusée de faire dans l'ostentatoire, pour célébrer sa mère revenue de La Mecque, se défend.
"Je n’ai jamais fait venir des bongomans et des sabars, c’est faux. Je voulais vraiment lui faire plaisir", a-t-elle martelé.
Elle rembobine : "Les gens sont promptes à critiquer sans même savoir le fin mot de l’histoire. Très souvent, il y a des personnes qui font des captures de vidéos, qui prennent des extraits qui peuvent prêter à confusion, pour ensuite les poster sur les réseaux sociaux."
"De ce fait, les commentaires vont bon train. D’aucuns ont prétendu que j’ai fait venir des «bogomans » et des sabars au Ganalé de ma mère alors que c’est faux", se défend-t-elle.
Avant de préciser : "En réalité, j’ai engagé un prestataire Mouhamed Niang, c’est un chanteur religieux, un «Thiantacoune» très connu et apprécié au sein de la communauté musulmane."
"Il est venu avec ses « tabalas » pour chanter et naturellement, il y a eu de l’engouement. Certains étaient très touchés par les rythmes et les paroles et ont laissé exprimer leur joie. Il y avait une ambiance religieuse très chargée", se justifie-t-elle, reprise par L'OBS.
Elle tempère : "Le plus important étant que, je voulais vraiment faire plaisir à ma mère. C’est un rêve qui me tenait tellement à cœur et par la grâce de Dieu, j’ai pu le réaliser."
"Je voulais vraiment que mes proches et ma famille communient et partagent avec nous, ce moment de ferveur…", conclut-elle.