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Risque de cessation de paiement à la Compagnie sucrière sénégalaise

<strong>Dans un entretien accordé&nbsp;à "Le Quotidien", "Walfadjri" et "L’Observateur", Jean-Claude Mimran lance des signes d’alerte sur un risque de cessation de paiement de la CSS.</strong>
CSS - Vers une cessation de paiement
CSS - Vers une cessation de paiement

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La Compagnie sucrière sénégalaise dépasse le cap des simples difficultés, elle risque la cessation des paiements. La faute au Dipa et à l’importation du sucre.

« Les commerçants doivent arrêter d’importer du sucre. Depuis 3 ans, avec cette avalanche de Dipa qu’on a eue, la CSS est toujours sous le risque d’une cessation de paiement », a-t-il avisé.  

Avant d’ajouter : « il y a 3 ans, j’ai été obligé d’apporter de l’argent personnel de mon compte en Suisse, parce que j’habite en Suisse, pour payer les fournisseurs et les salaires ; tout ça parce qu’on avait inondé le marché de sucre importé. »

Mimran lance un appel du pied à l’Etat pour accéder à la terre. « Alors, si je fais les importations et qu’on me donne les terres, je vous garantis que dans 4 ans, je vous ferai 220 000 tonnes de sucre et couvrirai ainsi les besoins du Sénégal. »

Il poursuit : « L’usine est quasiment prête, là on investit sur une nouvelle chaudière de 150 tonnes/h, quatre nouvelles turbines, pour une augmentation de production d’électricité de 51 mégas tout neufs. Si on a les terres, on pourra avoir suffisamment de bagasse pour produire de l’électricité pendant toute l’année et même dégager des surplus que nous pourrions vendre à la Senelec si elle veut, 10 à 15 mégas à mettre sur le circuit. C’est tout à fait envisageable. »

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