Tabaski Ngom placée en garde à vue sur instruction du parquet financier, est poursuivie pour blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs, faux et usage de faux, et escroquerie portant sur des deniers publics.
Selon l' enquêtes, une partie des fonds détournés aurait été utilisée pour financer la campagne électorale de Moustapha Diop, député-maire de Louga et président de la coalition Farlu. Le parti Farlu a démenti les accusations portées contre son leader, Moustapha Diop, qualifiant les allégations de "tissu de mensonges".
La confrontation avec le responsable de la CSRE
Ce week-end, souligne Libération, Tabaski Ngom a été confrontée au responsable de la Commission de Régulation du Secteur de l'énergie (CSRE), auteur de la plainte. Selon les informations du journal, des contradictions sont apparues dans les montants en cause, même si la différence n'est pas énorme.
L'autre enquête ouverte par la SR
Si Tabaski Ngom risque d'être présentée au parquet financier dans les prochaines heures, un autre volet de cette affaire se déroule dans la plus grande discrétion, rapporte Libé. En effet, la Section de Recherches (SR) a ouvert une autre enquête concernant un autre volet de ce dossier qui est loin d'être clôturé.
D'ailleurs le chauffeur de Moustapha Diop à qui Tabaski Ngom à remis les montants en cause, est convoqué ce lundi 20 janvier 2024 devant les enquêteurs. Au‐delà des faits mis en cause par la Crse, le dossier s’est étendu à la l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi) où Tabaski Ngom avait été nommée Acp après un passage au Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Bos/Pse).
Les marchés fictifs pour financer des activités politiques
D’après Tabaski Ngom, cela consistait à des marchés fictifs qui permettraient de sortir l’argent des caisses en toute illégalité, afin de financer des «activités politiques».L’ancien Acp de l’Aprosi jure avoir, dans un premier temps, refusé d’être mêlée à cette entreprise.