Balla Gaye 2 a été est convoqué devant le Conseil de discipline du CNG, pour répondre de ses accusations de vol à l'encontre des dirigeants de l'instance faîtière. Balla Gaye 2, qui a perdu des millions de FCFA sur ses cachets, avait traité les membres du CNG de "voleurs". "Wa Cng ay sathie laniou". Ils défalquent nos cachets comme bon leur semble", avait-il martelé.
Le président du CNG solde ses comptes avec le lutteur Balla Gaye 2 qui avait traité les dirigeants de l'instance faîtière de "voleurs"
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Dans un entretien avec L'OBS, Bira Sène, dont le mandat a expiré le 30 septembre 2024, révèle que c'est "un écart de langage que Balla Gaye 2 a vite regretté." "C'était vraiment dommage. C'est malheureux. Ça n’a pas été gentil de sa part", martèle-t-il.
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Il ajoute : "Quand la convocation lui est parvenue, il (Ndlr : Balla Gaye) a répondu par écrit. Il avait eu un empêchement familial. Il y a eu une deuxième lettre dans laquelle il a présenté ses excuses et regretté ce qu'il avait dit sur un plateau télé. C’est dans la lutte seulement qu’on voit ces genres d’attaques."
« Balla Gaye 2 avait répondu par écrit pour présenter ses excuses »
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Il rembobine : "A la boxe, au football, il y a de la retenue, c'est-à-dire des amendes par-ci et par-là, mais vous n'entendrez jamais un pensionnaire demander où va l'argent reçu. Nous avons un règlement qu'il faut respecter. Et le règlement dit que si tu enfreins ses textes, tu vas subir des pénalités financières ou administratives. Donc sur le plan réglementaire, de la juridiction de la lutte, nous sommes fondés sur l'application de ces textes."
Balla Gaye 2 vs Bombardier
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"En fait, le CNG aussi, c'est une personnalité qui fonctionne. Le CNG doit acheter du papier, de l'encre, aller en mission, faire des tournées dans les régions. Mais tout ça est géré avec l'argent dont il dispose", explique Bira Sène.
"Et cet argent provient de la vente des licences lutteurs, licences promoteurs, licences managers, licences entraîneurs, etc. Et bien entendu, il provient également des pénalités, des retenues des lutteurs. C'est ça qui approvisionne les caisses du CNG. Et maintenant, ça va dans le fonctionnement naturel du CNG", souligne-t-il.
"Quand un sportif commet une faute, il est sanctionné administrativement ou financièrement. Ce n’est pas nouveau dans notre sport national et c’est pareil dans toutes les disciplines du monde. Des sportifs sont sanctionnés à des coups de dizaines de millions, mais ne rechignent pas", martèle encore le président du CNG.
A l'en croire, "les gens ne regardent même pas la dimension, la lourdeur de la faute commise par rapport à la sanction prononcée. Je crois qu'avant de demander où va l'argent, il faut d'abord poser la question de la retenue des 10%."
