A peine âgée de 15 ans, la demoiselle A.K. est au centre d’une singulière affaire d’infanticide. Après avoir accouché sans assistance d’un nouveau-né de sexe masculin, elle a ligoté les mains du bébé avec le cordon ombilical, avant de l’étrangler à l’aide d’un foulard. Arrêtée par la police de Linguère, elle a été envoyée en prison à Louga, au même titre que son petit-ami.
Une rocambolesque affaire d'infanticide éclabousse la commune de Linguère.
Bébé Sénégal
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La fille-mère qui a passé jeudi dernier sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Louga, est accusée d’avoir tué son nouveau-né de sexe masculin. D’après des sources de L’Observateur, les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés dans la nuit du 24 au 25 septembre dernier.
Cette nuit-là, aux environs de 2 heures du matin, une jeune dame du nom de B.S. conduisait sa nièce A.K. à l’hôpital Maguette Lô de Linguère. A.K. qui traînait une grossesse de 9 mois, sera consultée par la sage-femme qui, sachant que sa patiente est arrivée à terme, a voulu lui soumettre à la pratique du « touchée vaginale ».
A la surprise générale, A.K. lui a opposé un refus catégorique. Joignant la parole à l’acte, elle va tout bonnement quitter la salle d’accouchement pour rejoindre son domicile, sis au quartier Thially-Sud. Quelques heures plus tard, alors qu’elle était allongée dans la chambre de sa tante, elle va accoucher, sans assistance, d’un bébé de sexe masculin.
Loin des yeux indiscrets, elle a ligoté les deux mains du nouveau-né avec le cordon ombilical. Ce n’est pas tout. A.K. s’est armée d’un foulard à l’aide duquel elle a étranglé le bébé.
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Son crime odieux commis, elle va chercher à dissimilé le corps sans vie dans une bassine remplie d’effets vestimentaires. Les limiers ont été avisés et ont rappliqué sur place, avant de perquisitionner le domicile de la tutrice de la mise en cause. Là, les policiers découvrent dans la bassine susmentionnée, la dépouille du nouveau-né, un foulard noué au cou.
Suffisant pour procéder à l’arrestation de la jeune fille A.K. Dans la foulée, sa maman P.S. et sa tante B.S. sont également interpellées pour complicité, après avoir été soupçonnées d’avoir porté assistance à la jeune maman.
