C'est l'émoi et l'indignation chez les villageois de Louly Sindiane, un paisible patelin niché au cœur du département de Mbour. Sauvagement ligoté des deux bras par son papa avec une chaîne dans un coin de la maison familiale, un déficient mental est resté pendant une année sur la même place à se tordre de douleurs.
Pendant une année, un père de famille, la soixantaine a sauvagement ligoté avec une chaîne, les bras de son garçon de 31 ans qu’il a ensuite «jeté» dans un coin isolé de sa maison où le jeune homme faisait tous ses besoins.
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Sous le poids de la chaîne qui lui a finalement occasionné de graves blessures l’empêchaient de tout mouvement durant tout ce temps, les bras du jeune homme sont infestés de vers qui s’échappent de ses plaies, rapporte L'OBS. Poursuivi pour acte de barbarie sur son fils déficient mental, le vieux D. Faye, croupit désormais à la prison de Mbour.
- Le père l'a ligoté puis jeté dans un coin isolé de sa maison où le jeune homme faisait tous ses besoins.
Le mardi 29 octobre 2024, aux environs de 15H, l’attention des voisins du sexagénaire, D. Faye est attirée par des cris stridents venant d’un coin isolé de sa demeure. Après avoir tenté sans succès de supporter les cris de détresse d’une voix masculine demandant désespérément de l’aide, les riverains décident alors de s’enquérir de la situation, selon le récit de L'OBS.
Des pleurs de l’individu qui semblent laisser indifférents les membres de sa famille. C’est ainsi qu’un des villageois va brusquement s’introduire dans la concession du vieux D. Faye. A la surprise générale, il découvre dans un coin très isolé de la maison le jeune A. Faye. Déficient mental, le fils de D. Faye est trouvé dans un état pathétique.
Sur place, l’homme constate les deux bras du malade mental grièvement blessés et ligotés avec une chaîne. Le jeune A. Faye, dont les graves blessures ont rongé toute la chair, a presque tout le corps recouvert de vers de terre. Le voisin des Faye confie plus tard aux forces de l’ordre n’avoir jamais vu pareille barbarie.
- Les graves blessures ont rongé toute la chair, tout le corps recouvert de vers de terre
Ainsi, d’un pas alerte, il va s’en ouvrir aux pandores de la brigade de gendarmerie de Sandiara à qui il conte les moindres détails des difficiles conditions de vie du déficient mental, A. Faye. Sans tarder, les forces de l’ordre se déploient à Louly Sindiane où ils trouvent le malade mental en sanglots et dans une situation indescriptible.
Avec l’aide des sapeurs-pompiers et des agents des services d’hygiène, A. Faye sera alors libéré de ses entraves qui le paralysaient depuis une année. Il est par la suite acheminé aux Urgences de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.