Guédiawaye : un convoyeur de fonds fusillé dans sa chambre conjugale par un encagoulé

Une scène digne d'un film hollywoodien s'est déroulée, hier jeudi 29 aout 2024, à Médina Gounass sis à Guédiawaye notamment au quartier Samba Wade.

Il est 8h 17mn. Un homme encagoulé, vêtu d'un ensemble blouson noir à capuchon vert, et porteur d'un casque de moto, un sac à la main, a longtemps fait le pied de grue autour d'une maison en location faisant face à un magasin de vente de produits alimentaires.

Il s'est subitement dirigé à l'intérieur du domicile du convoyeur de fonds au constat de l'ouverture de la porte. Sans hésiter, il a poussé la porte de la première chambre occupée par un couple guinéen.

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Sur le lit, dormaient A. Diallo, et son enfant de trois ans. Sa femme Hapsatou Diallo qui se trouve dans la chambre, est assise sur une chaise. Elle sursaute quand le visiteur indélicat lui réclame subitement ce qu'il était venu chercher.

"Donne-moi le sac ou je vous tue tous", pousse-t-il d'une voix menaçante. La femme lui répondit : "quel sac ! " Et l'envahisseur insiste pour réclamer le sac. L'épouse du Guinéen lui, qui était encore légèrement habillée, lui demande de la laisser sortir prendre ses habits.

Ce que refuse l'encagoulé qui lui intime l'ordre de se taire et de rester tranquille. Le mari, qui s'est réveillé brusquement, implore sa femme de s'exécuter en remettant le sac à l'assaillant.

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C'est sur ses entrefaites que des bruits du pas du vigile du magasin de vente de produits alimentaires se font entendre sur le perron de la maison. La femme l'interpelle aussitôt, ce qui a fait réagir le malfaiteur qui braque son arme et tire deux coups de feu.

L'un atteint le convoyeyr au thorax et l'autre se perd dans la chambre. Le tireur profite de la confusion pour sortir rapidement de la maison avant de rejoindre sa moto. Il sera poursuivi par un passant avant qu'il ne s'arrête et tire à destination de ce dernier, sans l'atteindre.

Il réussit à s'échapper avec sa moto en direction de la route pavée qui va vers Thiaroye.

Plus de peur que de mal. Le pronostic vital du convoyeur n'est pas engagé. Admis aux urgence à l'hôpital Roi Baudouin, les blouses blanches lui ont extrait la balle avant d'être acheminé à l'hôpital Idrissa Pouye pour les soins.