Son mariage prévue dans une semaine, B. M. a une drôle ingénieuse idée d'enterrer sa vie de célibataire. Et, il a choisi le paisible quartier de Gibraltar (Dakar) où il se rend chaque matin en quête de proie. Selon le récit de L'OBS, il accroche des femmes dans la rue pour leur montrer son sexe et
B. M. a été condamné hier, à 3 mois ferme par le Tribunal d’instance de Dakar pour outrage public à la pudeur. Il lui est reproché d’avoir exhibé ses parties intimes en pleine rue.
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Dès qu’il repère une femme, rapporte L'OBS, il exhibe son sexe pour lui montrer, provoquant stupeur et dégout. Selon les confidences de S. T. à la police, sa silhouette était finalement devenue familière, pour les femmes du quartier qui, chaque jour, priaient de ne pas croiser son chemin. Selon toujours ses confidences, certaines femmes de ménage ont même abandonné leur poste à cause de ses agissements.
Dès qu'il repère une femme, il exhibe son sexe pour lui montrer
Le jour de son arrestation, soit une semaine avant son mariage, alors qu’il était attendu dans son Kolda natal pour la célébration religieuse, B. M. semblait plus préoccupé à satisfaire son fantasme. Ce matin-là, il s’est pointé à son lieu favori à 7 h à la recherche d’une nouvelle victime. Ce jour-là, c’est la domestique A. D. qui a eu la malchance de tomber sur lui.
B. M. l’a repérée, alors qu’elle faisait le ménage à la devanture de la maison où elle travaille. Le prévenu l’a surprise par derrière et a pointé son appareil génital sur elle en mimant des gestuelles répugnantes. Prise de panique, la femme de ménage prend la poudre d’escampette, manquant de faire tomber son seau. Mais, cette fois-ci, les voisins , témoins de la scène, ont décidé de réagir en escortant le prévenu sous bonne garde jusqu’au commissariat de la Médina.
Le futur marié évoque le maraboutage
Devant les enquêteurs, B. Mballo confesse être victime de maraboutage. Et qu’il est sous l’emprise d’une force irrésistible. Il a réitéré à la barre jeudi dernier les mêmes allégations. Une ligne de défense qui n’a pas convaincu le maître des poursuites qui a requis contre lui 4 mois de prison ferme.
Son avocat se désole que l’enquête n’ait pas été approfondie pour connaître l’état clinique de son client. A l’en croire, le prévenu souffre de crise épileptique. Mais, tout comme le procureur, la juridiction n’a pas été convaincue. B. Mballo a été condamné à 3 mois de prison ferme.