Arrêtée, la jeune étudiante est dans les liens de la détention pour le crime d’infanticide. Identifiée sous le nom de, A. Dieng, la jeune dame qui a fait face aux enquêteurs du commissariat de police des Hlm – Biscuiterie, a tenté de relativiser ce crime odieux, en cherchant à créditer la thèse d’un regrettable avortement naturelle, rapporte L'OBS.
Une rocambolesque affaire d’infanticide éclabousse Bène-Tally. Une étudiante de 21 ans, A. D., après seulement deux mois de mariage, a donné naissance à un nouveau-né, Après l'accouchement, elle a précipité son bébé dans le creux de la chaise anglaise.
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- Les aveux horribles de l'étudiante
La jeune étudiante avait posé ses baluchons au quartier dakarois de Bène-Tally. Elle entretenait une relation amoureuse avec un individu qui avait fini de conquérir son cœur. Seulement, de cette relation visiblement vécue intensément, elle contractera une grossesse indésirable qu’elle a dissimulée à plusieurs de ses proches.
Elle réussit à garder jalousement le secret plusieurs mois durant. Son manège est tellement réussi que ces proches qui n’y ont vu que du feu, vont l’embarquer dans un projet de mariage. Malheureusement pour elle, deux mois seulement après s’être retrouvée dans les liens du mariage, elle va s’empêtrer dans un scénario sordide à l’origine de ses démêlées judiciaires.
- Le défunt bébé extrait de cette fosse septique
«C'est au moment de faire mes besoins naturels jeudi dernier, que j’ai senti quelque chose sortir de mon s…, avant de chuter lourdement dans le creux de la chaise anglaise », confie-t-elle aux limiers du commissariat des Hlm. S’évertuant à écarter la piste du crime d’infanticide, A. Dieng de jurer que, ne sachant pas de quoi il s'agissait. « J’ai versé de l'eau et cette chose a glissé au fond de la conduite de la chaise anglaise, menant dans la fosse septique », a-t-elle souligné, dans des propos repris par L'OBS. L’enquête révèle qu’en réalité, la jeune A. Dieng avait effectivement donné naissance à un nouveau-né, environ âgé de 5 mois. Le défunt bébé sera d’ailleurs extrait de cette fosse septique.
Son crime commis, la jeune étudiante s'est empressée d’entrer en cavale, Elle s’est retirée auprès des siens, dans son village à Mbéwane Thiathiao. Les hommes du commissaire, Kimintang Ndao des Hlm, qui ont ouvert une enquête à la suite d’une dénonciation anonyme, vont lancer la traque contre la fugitive. Introuvable, les limiers ont pris langue avec son père, E. D., à qui, il a été demander de coopérer à l’action de la justice, sous peine d'être poursuivi pour complicité. Ce dernier va accepter l’offre des policiers.
- Son papa la livre à la police
C’est ainsi qu’il a contraint sa fille, A. Dieng, à se constituer prisonnière et répondre du crime d’infanticide retenu contre elle. Mise devant les faits, A. Dieng va chercher à faire gober aux enquêteurs sa thèse d’un avortement naturel, mais en vain. L’enquête va révéler que la nouvelle mariée cherche par ce mobile, à cacher sa grossesse, suivie de son accouchement, 2 mois après avoir été donnée en mariage.
C’est en cela qu’elle «a choisi d’avorter». Une interruption volontaire de grossesse qui va assurément lui ouvrir les portes d’une session de la chambre criminelle.