Une violente altercation éclate alors, où les militants de «Takku Wallu» accusent des supposés nervis du camp de Pastef d'avoir brandi des haches, des machettes, des grenades lacrymogènes et des gourdins, rapporte L'OBS.
La ville de Koungheul a été le théâtre d'affrontements violents entre les partisans de Pastef et ceux de la coalition «Takku Wallu». Parmi les blessés : Malick Gakou, leader du Grand Parti qui soutient le Pastef.
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Les affrontements, d'une violence inouïe, a entraîné de nombreux blessés des deux côtés. Le véhicule de sonorisation de «Wallu Takku» n'échappe pas à la furie, complètement vandalisé par des assaillants, tandis que le chauffeur, en instinct de survie, abandonnait le volant pour fuir à pied. Pendant ce temps, les militants de «Takku Wallu» s'empressent d'exfiltrer Fanta Sall et Madiama Seck pour les mettre à l'abri des violences.
La bagarre ne s'arrête pas là. D'après le récit de L'OBS, des conducteurs de moto-Jakarta, présents près de la permanence de «Takku Wallu», sont copieusement pris à partie. Dépossédés de leurs biens, leurs motos sont saccagées. Ce n'est qu'après l'intervention des forces de l'ordre, sous le commandement du commissaire de police de Koungheul et des éléments de la gendarmerie, que la foule est maîtrisée et le calme rétabli.
Des Jakartamen acheminés à l'hôpital
Les blessés, dont certains conducteurs de moto-Jakarta, sont transportés au centre de santé de Koungheul pour y recevoir des soins. Parmi eux, Malick Gakou du Grand Parti, victime d'une fracture ouverte à l'avant-bras gauche, est rapidement transféré à l'hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine.
Cependant, même au chevet des blessés au centre de santé, les militants de «Takku Wallu» et de Pastef continuaient à s'affronter, transformant la structure sanitaire en un véritable théâtre de gladiateurs.