L'État du Sénégal, représenté par l'amiral Papa Farba Sarr, veut mettre un terme à la crise casamancaise en signant un protocole d'accord avec les ailes du MFDC. Ces dernières sous la houlette de César Atoute Badiate ont décidé de répondre à l'appel des facilitateurs comme le représentant du centre Henry Dunant et le président en exercice de l'union africaine, Umaro Sissoco Embalo.
Les modalités de l'accord
Les parties prenantes ont décidé sur un processus scindé en deux étapes. En premier temps, il s'agira d'avoir une entente sur un processus sécurisé et apaisé. Deux commissions doivent t être mises sur pied, l'une doit travailler sur les différentes thématiques et l'autre doit se charger de la supervision et du suivi du dépôt des armes. D'ici le début du mois d'Octobre, une sensibilisation des bases du MFDC sur le processus du dépôt des armes. Un recensement des bases du mouvement rebelle doit être effectuer pour identifier les besoins humanitaires et sécuritaires.
Notons que cet accord est le fruit d'un long processus de négociations entamé depuis des années.«Cette rencontre a été précédée par d’autres à Toubacouta, à Tambacounda, à Banjul en Gambie, à Praia au Cabo Verde et à Bissau en Guinée-Bissau», a déclaré l’amiral Papa Farba Sarr.
Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO. Conformément à la volonté des deux parties, la Guinée-Bissau sera la garante de l’accord. Elle avait accueilli le dernier round de négociations entre les parties au cours duquel, selon l’amiral Papa Farba Sarr, «l’Etat du Sénégal et le MFDC ont convenu de parachever ce processus».