Ça a chauffé à Touba ! En effet, la dépouille d'un individu présumé homosexuel, originaire de Kaolack, s'est vue interdire l'enterrement dans la ville sainte de Touba. L'opposition à cette inhumation émane des membres du Dahira Moukhadimatoul khidma, chargés de la gestion de la grande mosquée et des cimetières.
Les tensions ont éclaté à la suite de l'information selon laquelle le corps sans vie d'une personne que l'on présumait homosexuelle devait être inhumé à Touba. En réponse à cette situation, les membres du Dahira Moukhadimatoul khidma ont renforcé les contrôles afin de maintenir l'ordre. Le véhicule transportant la dépouille a finalement été expulsé et escorté hors de la ville sainte.
La mère du défunt, identifié sous le nom de C. Fall, avait exprimé le souhait de voir son fils inhumé à Touba après son décès, comme l'ont indiqué des membres du cortège funèbre. Cependant, après des discussions avec les autorités de Kaolack, la famille de C. Fall a été conseillée de procéder à l'inhumation de leur fils dans un lieu secret en dehors de la ville.
Dans un tournant inattendu de l'affaire, des jeunes du quartier Ndangane ont pris d'assaut la maison mortuaire en espérant que C. Fall avait été inhumé sur place. En réponse à cette situation, les forces de police du commissariat central de Kaolack sont intervenues pour disperser la foule, selon des informations de Seneweb.
La nuit dernière, cependant, la situation s'est rapidement détériorée, entraînant de violents affrontements entre les jeunes et la police. Heureusement, des renforts de police ont permis de reprendre les choses en main.