Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le 29 septembre que le pays procède actuellement à une révision approfondie de ses contrats et accords avec des partenaires étrangers.
Accords avec les partenaires étrangers : la forte mesure de Diomaye
Le Président Diomaye Faye a engagé une révision des contrats internationaux pour une meilleure équité.
Lire Aussi
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des promesses électorales du chef de l'État faites lors de sa campagne en mars dernier.
« Depuis un peu plus d'un mois, nous avons instauré un comité de lecture pour passer en revue l'ensemble des contrats signés par le Sénégal. Ce comité s'efforce d'inventorier toutes les conventions et accords existants », a déclaré M. Faye dans un entretien accordé à la chaîne qatarie Al-Jazira.
Le président a souligné que si les partenaires étrangers ont manqué à leurs engagements, il sera nécessaire de rétablir un équilibre contractuel. « Si ces parties n’ont pas respecté les obligations que la loi ou les contrats leur imposent, il est essentiel de revenir à une plus grande équité », a-t-il précisé.
A travers cette révision, le Sénégal, en quête de développement, vise à renégocier des accords dans des secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz, les mines, les infrastructures, les transports ou encore la pêche.
Le camp présidentiel a précédemment critiqué certains de ces accords jugés trop favorables aux partenaires étrangers, qualifiant de nécessaire cette démarche de renégociation.
Concernant les relations avec la France, ancienne puissance coloniale, M. Faye a déclaré qu'il ne clipserait pas cette volonté de souveraineté à un seul pays, affirmant que c'est une approche plus globale qui inclut tous les partenaires.
Il a également déclaré que la langue française, bien qu'héritage culturel, est la langue officielle du pays et n'attend pas d'être reprochée à quelconque nation.
Interrogé sur le mouvement de certains pays de la région vers des alliances avec la Russie, le président a respecté le droit de ces nations à choisir leurs partenaires. « Le Sénégal, quant à lui, choisit également ses partenaires sans subir de pression », a-t-il conclut.
Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:
Email: temoin@pulse.sn