« Les chefs de village sont à la base et en proximité avec les populations. C’est pour cette raison que nous avons jugé nécessaire de les rencontrer et de leur parler de ce fléau pour qu’ils puissent participer à son éradication », a expliqué le président de l’association des chefs de village de la région de Matam, Aboubackry Ndao, dans un entretien avec l’APS.
Selon M. Ndao, chef de village à Garly, trois réunions ont été tenues dans les trois départements de Matam, « nous avons choisi la commune de Ogo, car les feux de brousse y sont fréquents dans plusieurs villages. L’élevage est très développé dans cette commune où on retrouve plusieurs éleveurs à la recherche de pâturage », a expliqué M. Ndao. Des agents des eaux et forêts et des autorités administratives ont également participé à ces rencontres, promettant d’accompagner cette initiative.