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Mort par noyade d'un enfant : le responsable des piscines de l'hotel Riu Baobab est libre

Responsable des piscines de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène, Ng. Faye a été jugé devant le tribunal de grande instance de Mbour, ce mardi 26 novembre. Il est poursuivi pour homicide involontaire pour la mort d’un enfant de deux ans et demi dans l’une des piscines du réceptif.

Les faits remontent au samedi 9 Novembre 2024 vers 17h à l'hôtel Riu Baobab à Pointe Sarène. En effet, un enfant du nom de A. A. Pouye, âgé de 2 ans et demi, est mort noyé dans la piscine . Le drame a plongé les amis et proches de la famille Pouye à Nianing dans l'émoi et la consternation. Toutefois, ce cas de noyade  remet encore sur la table la lancinante question relative à la surveillance des piscines dans les établissements hôteliers. 

À la barre, le mis en cause a clamé son innocence. Le procureur a demandé l’application de la loi. Le tribunal a accordé la liberté provisoire à l’accusé et fixé le verdict au 3 décembre prochain.

Selon les informations du Groupe futurs médias (Gfm), T. Mbodji et son épouse, arrivés la veille à Riu Baobab pour y passer le weekend, rendent visite à la famille de la sœur du premier à Nianing. En revenant à l’hôtel, le couple est accompagné des trois neveux du mari. Il voulait leur offrir une baignade en piscine.

«Une fois sur place, le couple auraient constaté que la piscine réservée aux enfants était fermée. La raison est que l’un des piscinistes, chargé également de la surveillance des lieux, était absent depuis le matin pour des raisons de santé», rapporte nos confrères du journal l’Observateur. Le couple conduit ainsi les enfants à la piscine pour adultes, selon la même source.

La victime a profité de l'absence du mari qui était au téléphone et de la femme partie chercher des boissons pour se libèrer de ses frères et se retrouver dans l’eau, d’après le récit du journal du Gfm. Qui souligne que l’enfant «sera découvert tardivement par des adultes au fond de la piscine».

Face au juge, Ng. Faye a déclaré avoir appris la mauvaise nouvelle à 18 heures 30 alors qu’il avait déjà quitté l’hôtel. Il a ajouté qu’avant son départ, à 15 heures 30, il a rappelé les consignes aux membres de son équipe et qu’un peu plus tôt, le matin, il a informé l’administration du réceptif de l’absence d’un de ses éléments; ce qui a probablement conduit à la fermeture de la piscine pour enfants dont ce dernier avait la charge. Pour son avocat, le couple Mbodji serait le seul responsable de la mort de A. A. Pouye.

Ng. Faye a bénéficié d'une liberté provisoire en attendant d’être définitivement fixé sur son sort dans moins d’une semaine.

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