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Les chiffres 2024 de Barça ou Barsakh

Le Sénégal a enregistré 502 embarcations en 2024, transportant un total de 34.162 migrants vers les l’Espagne. Ces chiffres ont été fournis par le ministre de l'Intérieur, Jean Baptiste Tine.
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64 embarcations sont parties des côtes sénégalaises

Le ministre de l'Intérieur, le général de corps d'armée Jean-Baptiste Tine, a procédé, hier mardi 7 janvier 2024, à l'installation des comités régional et départemental contre la migration irrégulière à Ziguinchor, Bignona et Oussouye. Des comités qui, ont pour "mission de veiller à l'application les directives du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière, en participant à la prévention et à la sensibilisation sur les méfaits de ce fléau, entre autres". 

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Les pirogues ont transporté un total de 34 162 migrants

Selon le ministre repris par L'OBS, la migration irrégulière est devenue au Sénégal un phénomène qui a fini de prendre des proportions inquiétantes. Laa preuve par les chiffres. «Entre janvier et octobre 2024, le Sénégal a enregistré 502 embarcations transportant des migrants irréguliers. Ces embarcations, dont 64 sont parties des côtes sénégalaises, ont transporté un total de 34 162 migrants vers les îles Canaries."

Entre janvier et octobre 2024, le Sénégal a enregistré 502 embarcations irréguliers

JEAN BAPTISTE TINE (1)

"La migration, en tant que phénomène global et complexe, représente un défi majeur pour les États en raison des dynamiques démographiques et économiques qu’elle engendre. Elle (la migration irrégulière), devenue une préoccupation nationale voire internationale, prend de plus en plus des dimensions inquiétantes avec son lot de malheur, notamment de nombreuses pertes en vies humaines", a ajouté le Général Tine.  

Pour faire face à ce fléau et barrer la route aux migrants, le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) a été institué. « Ce comité, placé sous la supervision du ministre, coordonne les actions des services et structures impliqués dans la lutte contre la migration irrégulière. Il dispose de démembrements au niveau régional et départemental pour assurer l’application des directives sur toute l’étendue du territoire national », a soutenu le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

gendarmerie  migrants

Il reconnaît que la région de Ziguinchor, en raison de sa proximité avec l’Atlantique et des frontières avec la Gambie et la Guinée Bissau, est un point stratégique pour les mouvements migratoires.


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