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Le procès de Alima Suppo et Cie renvoyé

Alima SOW alias Alima Suppo et ses co-prévenus se sont présenté ce vendredi au tribunal de Flagrants délits de Pikine-Guediawaye, pour répondre des délits de mise en danger de la vie d’autrui, administration de subsistance nuisible, et vente illégale de produits illicites pharmaceutiques.

Mais le procès de l’affaire dite des « boullettes pour fesses » a été renvoyé au mercredi 5 février.Pour cause, Me Masokhna KANE, avocat de l’association des consommateurs et de l’Ordre des pharmaciens a demandé la comparution des médecins qui ont procédé à la dénonciation.

Tribunal-de-grande-instance-de-Pikine-Guediawaye

Interrogée sur toutes ces accusations, Alima Fall a reconnu et indiqué que les pommades pour fesses saisies dans sa boutique lui appartiennent. Elle a aussi reconnu les nommés Pape Guèye, Seynabou Gassama, Bintou Diouf, Moussou Gassama et Amina Sow comme ses employés. Pape Guèye travaille pour elle comme livreur, tandis que Seynabou Gassama, Bintou Diouf, Moussou Gassama et Amina Sow ont été recrutées en tant qu'agentes commerciales et sont payées 80 000 FCfa par mois.

Pour sa venue dans ce métier illégal, Alima révèle avoir reçu une formation en la matière dans une école de formation se trouvant en Côte d'Ivoire, mais qu'elle n'a pas encore reçu son diplôme. Interpellée sur ses publicités sur le réseau social «TikTok» relative à son produit dénommé «suppo urgent», la mise en cause déclare avoir arrêté la commercialisation de ce produit depuis qu'elle a vu le Dr Mouhamed Khadim Dieng alias «Médecin conscient», initier "une campagne de dénigrement qui a causé la baisse de son chiffre d'affaires".

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