Tous les regards sont braqués ce lundi au tribunal de St-Louis. Et pour cause, les 80 gardes du corps de la coalition Samm sa kaddu connaîtront leur sort. Les prévenus sont poursuivis pour « vol avec violence, voie de fait, port illégal d’armes et violation des arrêtés du 22 octobre du ministre de l’Intérieur ».
En effet ces préposés à la sécurité de la caravane de la coalition Sam Sa Kaddu, qui était en lice pour les élections législatives de 17 novembre dernier avaient été jugés dans un cadre exceptionnel.
Selon Pressafrik qui donne plus d’infos, l’audience avait débuté par une bataille procédurale entre les avocats de la défense, qui ont soulevé une exception de nullité, et le procureur, qui a plaidé pour la poursuite des débats.
Me El Hadj Diouf et Me El Hadj Amadou Sall ont dénoncé un « règlement de comptes » entre deux camps rivaux, soulignant l’absence de preuves solides.
« Cependant, le parquet a précisé qu’un groupe de prévenus n’était pas impliqué dans les violences et n’a donc requis aucune peine à leur encontre. Les avocats de la défense ont, de leur côté, rejeté les accusations, qualifiant cette affaire de « purement politique ».
Le procureur avait requis des peines de prison allant de deux à cinq ans contre certains d’entre eux, tout en demandant la relaxe pour d’autres.