Pour les couples dont l'un des partenaires ou les deux sont séropositifs, la crainte de transmettre le virus à leurs enfants peut être écrasante.
Heureusement, les progrès de la médecine ont permis aux couples séropositifs d'avoir des enfants sains et séronégatifs. Voici tout ce qu'il faut savoir à ce sujet.
Comprendre la transmission du VIH
Le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) se transmet principalement par contact sexuel non protégé, par le partage d'aiguilles ou de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. Le virus attaque le système immunitaire, ce qui rend plus difficile la lutte contre les infections et les maladies. Sans traitement approprié, le VIH peut conduire au SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise), qui est une maladie potentiellement mortelle.
Les progrès de la médecine
Grâce aux progrès de la médecine, le fait d'être séropositif ne signifie pas nécessairement que l'enfant naîtra avec le virus. La thérapie antirétrovirale (ART), un traitement qui réduit la quantité de VIH dans le corps, prévient la transmission.
Lorsqu'une personne séropositive suit un traitement antirétroviral de manière régulière et efficace, le virus peut être supprimé à des niveaux indétectables, ce qui rend presque impossible la transmission du VIH à un partenaire ou à un enfant.
Comment les couples séropositifs peuvent-ils avoir des enfants séronégatifs ?
1. Soins et planification avant la conception : Il est essentiel que les couples séropositifs consultent des prestataires de soins de santé spécialisés dans le VIH avant d'essayer de concevoir un enfant. Cela permet de s'assurer que les deux partenaires sont en bonne santé et que la charge virale du partenaire séropositif est indétectable. Le prestataire de soins peut indiquer les moyens les plus sûrs de concevoir un enfant et de réduire le risque de transmission.
2. Utilisation efficace du traitement antirétroviral : Pour les mères séropositives, il est essentiel de prendre un traitement antirétroviral tout au long de la grossesse, du travail et de l'accouchement. Le traitement antirétroviral peut abaisser la charge virale à des niveaux indétectables, réduisant le risque de transmission du virus au bébé à moins de 1 %. L'utilisation d'un traitement antirétroviral pendant la grossesse est l'un des moyens les plus efficaces de s'assurer que le bébé naîtra séronégatif.
3. Méthodes d'accouchement particulières : Dans certains cas, les prestataires de soins de santé peuvent recommander une césarienne pour réduire le risque de transmission pendant l'accouchement, en particulier si la charge virale n'est pas suffisamment contrôlée. Toutefois, si la charge virale de la mère est indétectable, un accouchement par voie naturelle peut être sans danger.
4. Prévention de la transmission postnatale : Après la naissance, le nouveau-né peut recevoir des médicaments contre le VIH pendant quelques semaines à titre de précaution. Il est également conseillé aux mères d'éviter d'allaiter si des alternatives sûres telles que le lait maternisé sont disponibles, car le VIH peut être transmis par le lait maternel. Dans les cas où l'allaitement est nécessaire, la poursuite du traitement antirétroviral pendant l'allaitement réduit considérablement le risque de transmission.
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